Le grand ecArt
Description
Comment un seul comédien peut-il, en une soirée, nous faire vivre une véritable odyssée ?
En nous embarquant dans un périple de 640km en vélo pour aller enterrer un placenta sur la terre de ses aïeux. Ce périple passe par des routes incroyables : un retour en arrière pour retisser des fils entre l’endroit d’où l’on part et l’endroit où l’on vient, le virage entre l’agriculture et la culture, la grande côte qui part du “cyclisme à la papa” pour arriver au théâtre populaire de Firmin Gémier, ou encore ce long faux plat entre le monde du silence et celui de la parole.
C’est le solo d’un équilibriste bringuebalant et fragile en quête de légitimité qui questionne son choix de ne pas avoir “repris” la ferme. Le comédien raconte et nous sommes dans sa roue, impossible de le lâcher. Du très grand braquet. Ne laissez pas s’échapper ce grand moment d’humanité et d’émotions.
Le Grand Ecart
C’est comme une odyssée,
Un périple de 640km en vélo pour retisser des fils entre l’endroit d’où l’on part et l’endroit d’où l’on vient
Entre l’agriculture et la culture, entre le vrai et le faux, entre le monde silence et celui de la parole
C’est sensible, touchant et plein d’humour
Le Grand Ecart
C’est comme une odyssée,
Un périple de 640km en vélo pour retisser des fils entre l’endroit d’où l’on part et l’endroit d’où l’on vient
Entre l’agriculture et la culture, entre le récit et le théâtre, entre le vrai et le faux,
Entre le culte du “cyclisme à la papa” et le théâtre populaire de Firmin Gémier,
Entre le monde du silence et celui de la parole,
C’est le solo d’un équilibriste bringuebalant et fragile en quête de légitimité qui questionne son choix de ne pas avoir “repris” la ferme,
Qui se demande d’où l’on est réellement, si la culture rend heureux ou encore si l’on est plus évolué quand on va “de l’avant”...
Il y a aussi un écran sur lequel on voit mon père, une amie d’enfance, un jeune paysan qui a repris la ferme à ma place, Jacques Livchine qui m’aide à enterrer le placenta de la naissance de ma fille. On se demande si on est plus évolué quand on va “de l’avant” ou si la “bonne” culture rend heureux...
C’est du rural qui s’exporte à la ville, du rural qui fait le grand Ecart.
C’est sensible, touchant et plein d’humour (mais cette phrase manque totalement d’objectivité puisque c’est moi qui ai écrit le texte et c’est moi qui le joue)
“Une pièce réussie c’est une pièce où tu ris et où tu pleures, Max réussit le doublé et même parfois c’est comme un arc en ciel t’as à la fois la pluie et le soleil tu pleures et tu ris en même temps, et ça croyez en un homme riche de 50 ans de théâtre, c’est rare, très rare” ça c’est le commentaire de Jacques Livchine mais comme je parle de lui dans le spectacle, il a du se sentir flatté et on peut donc, là aussi, douter de son objectivité.
https://www.gravit.org/grand-ecart
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Un descriptif fait par le Festival « Les tombées de la Nuit », Rennes :
« Depuis Mr Kropps (2015, 2018) et la création au festival de Label Vie, l'effet papillon (2019), nous savons toute la force décapante et désopilante du théâtre en forum scénique de la compagnie de Besançon. Gravitation nous revient aujourd'hui avec la petite forme en solo d'autofiction de Max Bouvard, mise en scène par Jean-Charles Thomas. Ce cyclo-movie explore les formes du théâtre et du documentaire, interroge la culture et l'agriculture, la ruralité et les quartiers populaires, les transfuges de classe et les migrations intérieures, les accommodations et les idéologies… Un théâtre de la liberté et de l'économie de moyen. Un théâtre de la politique et de l'intime, de la sociologie et de la dérision, du sensible et de l'humour. Bref, un beau théâtre de vie.
Ce Grand Écart est d’abord celui du comédien Max Bouvard, fils d’agriculteur né dans le monde rural jurassien et aujourd’hui habitant du Nord très urbanisé. Celui d’un transfuge devenu comédien et « créatif culturel », d’une migration intérieure et d’une bascule de sa culture d’origine vers celle d’aujourd’hui. On parlera de « transfuges » et de la mise en place des « accommodations » définies par le psychologue suisse Jean Piaget. De la réalité au filtre de la fiction, on passera donc par le théâtre et le documentaire, pour une odyssée à vélo de 640km qui emmènera un cinéaste forain de Roubaix au Jura pour aller y enterrer le placenta de sa fille, sur les terres où il a justement choisi de ne pas « reprendre » la ferme familiale.
Ce solo d’un équilibriste fragile et bringuebalant, slalome entre agriculture et culture, silence et parole, cyclisme à la papa et théâtre populaire, sensibilité et humour, rires et émotions. Comme toujours chez Gravitation, la justesse de l’écriture et la profondeur des émotions sont au cœur du travail, dans une scénographie légère et volontairement tout-terrain (un comédien, un vidéo projecteur, un écran, un fauteuil, une lampe), pour un nouvel épisode de ce magnifique théâtre de la vie, avec ses grands et ses petits écarts.
https://www.lestombeesdelanuit.com/spectacles/le-grand-ecart/